1. L’annonce médicale et la rédaction de l’arrêt
L’arrêt de travail peut être prescrit dès l’annonce du diagnostic si la maladie ou le choc rendent impossible l’exercice professionnel, ou plus tard, selon la réalité de chacun : début des traitements, effets secondaires, fatigue prolongée… Il peut être à temps complet au départ, parfois évolutif (mi-temps thérapeutique autorisé après quelque temps).
- À savoir : Il n’est pas obligatoire de révéler le diagnostic exact à votre employeur. Le motif précis de l’arrêt reste confidentiel, seul le volet social (nom, durée, date de reprise estimée) lui est communiqué.
2. Transmission à l’Assurance Maladie et à l’employeur
Depuis 2022, 97 % des arrêts de travail sont transmis par voie dématérialisée (source : ameli.fr).
- L’assuré reçoit généralement sa notification sur son compte Ameli sous 24 à 48 heures.
- L’employeur est joint via courrier ou téléservice, sans mention du motif médical.
- En cas de multi-employeurs ou de CDD, prévenir chaque employeur distinctement, l’indemnisation dépendant de la déclaration faite par chaque structure.
En cas de transmission papier (rare, mais encore possible), il incombe à la personne malade d’envoyer le volet 1 à la CPAM et le volet 3 à l’employeur, sous 48 heures. À défaut, des retenues peuvent s’appliquer.
3. Les justificatifs et pièces complémentaires
- Numéro de sécurité sociale, coordonnées à jour sur Ameli.
- Attestation d’employeur (en cas de reprise ou de maintien partiel d’activité).
- Reconnaissance en ALD, fournie par le médecin traitant (par téléphone ou via le dossier médical partagé).
- Éventuels derniers bulletins de salaire pour calculer l’indemnisation, surtout si l’activité est récente.