Le cancer, bien au-delà du choc initial, entraîne souvent des répercussions sur la vie professionnelle et l’autonomie. Fatigue, séquelles des traitements, limitations fonctionnelles : de nombreux patients peinent à reprendre leur activité comme "avant" ou se retrouvent éloignés de l’emploi. Demander une pension d’invalidité peut alors permettre de compenser partiellement la perte de revenus tout en donnant un statut protecteur, essentiel pour l’accès à certains droits sociaux (exonérations de participation pour les soins, plafonds adaptés, majorations, etc.).
Ce dispositif, géré par l’Assurance Maladie, s’adresse à des personnes reconnues durablement inaptes à travailler en raison d’une maladie ou d’un accident non professionnel. Il diffère de la Reconnaissance de la Qualité de Travailleur Handicapé (RQTH) ou de l’Allocation aux Adultes Handicapés (AAH), bien qu’il puisse parfois se cumuler avec ces aides. Selon la Caisse Nationale d’Assurance Maladie (ameli.fr), plus de 800 000 personnes touchaient une pension d’invalidité en 2022, dont une part croissante liée à des cancers.